Le Monde du 19 mai contient un article sur les professeurs et les outils du web 2.0 tels que Twitter et Facebook. Le journaliste s'interroge sur le nouveau phénomène qui consiste aux relations entre les profs et leurs élèves via les réseaux sociaux. Certes, ce phénomène reste minoritaire, mais les exemples tendent à se multiplier, dans le cadre scolaire, en tant qu'outil pédagogique ou moyen de communication.
Les + d'un usage d'un réseau de type Facebook dans un cadre scolaire :
* réseau social = possibilité de diffusion d'informations en lien avec le cours (cf
page d'Olivier Ertzscheid, professeur d'info-com à l'université de Nantes, et voir l'article sur son blog Affordance), * cela permet de sensibiliser à
l'identité numérique, à la vie privée sur le web...
Les - d'un tel usage :
* réseau social = défouloir, lieu de propagation de rumeurs
* risques de dérapages (par exemple à Megève, en mars 2010, des propos diffamatoires
ont été tenus par des élèves, qui ont été condamnés à suivre un stage de citoyenneté. A la fin 2009, à Marseille, plainte d'une prof pour insulte contre des élèves)
Personnellement, je pense que non, et qu'il faut prendre en compte ces nouveaux usages des élèves pour pouvoir leur proposer une utilisation raisonnée, respectant la vie privée des usagers. Le réseau social, plus consulté par les élèves que les messageries traditionnelles, peut être un moyen efficace de diffusion de l'information, à condition d'avoir bien posé des balises dès le départ (pour garder une distance entre soi et les élèves)...
(source : veille quotidienne de Christine Griset, 18 mai, et une partie de la réflexion menée lors du mémoire
professionnel)